Entretien avec Philippe Hunsinger

Philippe : comment as-tu découvert le trad irlandais ?

Je jouais de la guitare avec un guitariste, Christian Lemaître, un guitariste acoustique qui m’a fait découvrir le trad américain. Moi je ne connaissais pas du tout cette musique-là mais ça me branchait bien. On s’est mis à faire des concerts ensemble.

Un jour que j’allais répéter chez lui, il me dit : « Il faut que je t’annonce un truc ; j’ai fouillé le grenier chez mes parents, et je suis tombé sur le violon de ma grand-mère. Depuis, je ne fais plus de guitare : je fais du violon, et je fais de la musique irlandaise. » Je me demande : « Qu’est-ce que c’est que ça, à quoi ça ressemble ? » Ça ne m’arrangeait pas trop parce qu’il fallait refaire tout le répertoire et je ne connaissais rien là-dedans. Alors il m’a fait écouter de la musique irlandaise et puis il m’a dit : « Ne t’inquiète pas, je vais te donner les accords, et t’aura qu’à les faire. » Bon, je n’avais pas trop le choix donc on a fait comme ça. Un jour on répétait, de l’irlandais donc, et il me dit : « Tiens, il faut que je te fasse écouter un truc. » À l’époque, c’était des vinyles, évidement. Il met le disque sur la platine. Le disque, c’était le premier disque de Bothy Band. Et là, moi, accompagnateur, je suis vraiment tombé de très haut. C’était vraiment une découverte invraisemblable. Je ne pouvais pas imaginer que ça existerait. Les accompagnements, avant ça, c’était quand même assez sommaire. Ou en tout cas, ça n’avait pas du tout cette dimension-là.

Voilà, c’est grâce à lui que j’ai découvert la musique irlandaise. Et lui, plus tard, a émigré en Bretagne. Il est devenu musicien breton. Enfin, il est devenu musicien professionnel aussi.
 

Du coup, toi tu es resté sur la guitare ? Tu n’as pas voulu passer au violon ?

J’étais sur la guitare, et il m’a fait écouter ce groupe, Bothy Band. Et il se trouve que quelques mois plus tard, ils faisaient une tournée internationale et ils sont passés à Paris. Évidemment, on y était. Sur le disque, on voyait bien qu’il y avait un mec qui faisait du bouzouki. D’ailleurs c’était marqué : Irish bouzouki. Et je me demandais : « Qu’est-ce que c’est que ce machin-là. » Puis j’ai appris qu’il y avait d’autres irlandais qui jouaient sur du bouzouki grec. Donc, j’en ai profité pour aller en Grèce, ramener un bouzouki, et commencer à jouer.
 

Le bouzouki, à l’origine, c’est grec ?

Oui, le bouzouki, à l’origine, c’est grec. C’est fait pour jouer le sirtaki, une musique traditionnelle grecque.
 

Du coup, il n’y a pas de guitare en irlandais ?

Si, il y a de la guitare. Le bouzouki c’est un instrument très récent. Les irlandais sont allés en Grèce, ont trouvé l’instrument, et se sont dit : « C’est super comme instrument pour notre musique. » Donc ils en ont ramené chez eux. Beaucoup de gens en ont enregistrés, dont Alec Finn, qui joue avec De Dannan, groupe très connu. Lui, toute sa vie, a joué sur ce bouzouki grec. Et puis, il y a des luthiers, en Irlande, qui se sont mis à faire des bouzoukis, mais pas grecs. Ce bouzouki, contrairement à la plupart des instruments, n’a pas de standard, Chaque luthier fait ce qu’il veut pour la longueur des cordes, la grosseur et l’épaisseur du corps, le nombre de cordes… Donal Lunny, le joueur de bouzouki du Bothy Band, avait un bouzouki, qu’il appelait bouzouki irlandais pour le différencier du bouzouki grec.

Quand on a été voir Bothy Band en concert, on savait où ils iraient après, parce que à l’époque, il n’y avait pas trente-six pubs de repli. Donc on les a retrouvés au pub, et on a pu discuter avec eux. Et Donal Lunny m’a donné les coordonnées de son luthier. Donc moi, aussi sec, j’ai commandé le bouzouki, et je l’ai eu, quelques mois après.

Le bouzouki irlandais c’est un bouzouki grec un peu modifié, ce n’est pas tout à fait le même son et on ne l’accorde pas pareil. Tous les instruments méditerranéens à cordes doubles sont accordés avec une octave dans les graves. Il y a toujours une petite corde aiguë qui donne un son cristallin, quel que soit le registre dans lequel tu joues. Tandis que le bouzouki irlandais, lui, est accordé à l’unisson.

L’avantage pour moi du bouzouki sur la guitare c’est qu’en l’accordant comme la mandoline ou le violon c’est beaucoup plus facile et naturel de jouer les mélodies. Parce qu’en fait, accompagner, c’est bien gentil, mais au bout d’un moment, tu as envie de pouvoir les pratiquer, ces mélodies.
 

Et du coup, qu’est-ce que tu aimes dans la pratique de la musique irlandaise ?

Dans la pratique ? Parce que, il y a la pratique et il y a la musique elle-même.
 

Quand tu joues de la musique irlandaise, qu’est-ce que tu aimes ? Qu’est-ce qui te fait vibrer ? Pourquoi fais-tu de la musique irlandaise et pas de la musique bretonne, par exemple ?

Pour moi, ce sont deux questions différentes. Alors, pourquoi je fais de la musique irlandaise ?

À un moment donné, j’ai abandonné la musique irlandaise parce que j’étais professionnel : il fallait que je vive, et à Paris, c’était devenu tout simplement impossible. C’est très bien tombé, parce que j’ai eu d’autres opportunités. Ce qui est invraisemblable, c’est que j’ai repris, alors que je pensais que ça n’arriverait jamais.

Il se trouve que c’est grâce à Thierry Gardinal que j’ai repris. On le voyait au moins une fois par an. Et chaque année, il me demandait : « Mais alors, quand est-ce que tu reprends ? » Et je pensais ne jamais reprendre. Mais un jour, je lui dis : « Ben oui, pourquoi pas ? » Et j’ajoute : « Tu me trouves un pub dans lequel on peut jouer dans un mois, et on voit si ça m’amuse ou pas. » C’est incroyable, mais j’ai repris comme ça.

Un mois plus tard, on a joué ensemble dans un pub, et j’ai redécouvert le pub. J’avais complètement oublié ce que c’était : l’énergie que tu donnes aux gens, l’énergie que te transmettent les gens. C’est incroyable de le sentir. Et l’énergie que tu as avec le ou les musiciens avec lesquels tu joues. Tu vois, cet échange-là, je l’avais totalement oublié. Ça a été une redécouverte.

Et ce qui est vraiment frappant pour moi, c’est que tous les musiciens que je connaissais, en Bretagne, en France, ou même à l’étranger, c’est comme si je les avais quittés la veille. Ils ont tout de suite demandé de mes nouvelles, sachant que je refaisais surface. Du coup, pour moi, c’était les vrais amis, que je n’avais pas dans les autres milieux où j’étais. Dans ces milieux, on se croise, il y a des gens sympas, tu penses que tu as de très bons amis, mais du jour au lendemain, on peut se quitter et puis voilà on ne se revoit jamais.

Alors que là, c’est une ambiance différente : c’est une communauté mondiale. C’est à dire que tous les musiciens que tu rencontres, qu’ils viennent d’Australie, du fin fond du monde, tu leur demandes : « Bon, ben ça se passe comment ? » Ils te disent : « C’est génial. Quand on fait une tournée, on va dans tous les pays, et on rencontre tout le temps la famille. »
 

Finalement, c’est aussi parce qu’il y a un langage commun, et vous vous comprenez, même s’il n’y a pas la langue…

C’est ça. Si tu veux, d’emblée, ça fait des liens immédiats. Si tu es dans une région ou un pays que tu ne connais pas et que tu te dis : « Je ne sais pas comment je vais me débrouiller pour faire ceci, pour faire cela, » tu commences par trouver un pub, tu joues, et tu vas résoudre tous tes problèmes. C’est sûr.
 

Surtout que des pubs, il y en a partout …

Il y en a partout. Un jour, je me souviens, on faisait une croisière dans les Caraïbes, et on débarquait sur des petites îles. Le bateau arrive. Il y a une navette qui nous emmène sur l’île, puis de loin, on voit les maisons qui se dessinent, et puis, sur la première maison qu’on voit, il y a une enseigne Guinness. C’était un pub !

Et ce côté-là, je ne pense pas que ça existe avec d’autres musiques. Les Bretons par exemple, ils se sont répandus partout, mais tu ne trouveras pas facilement des sessions de musique bretonne pour autant, ce sera donc plus difficile de les rencontrer.
 

Ce ne sont pas les Bretons musiciens qui voyagent…

La musique irlandaise, il y en a vraiment partout dans le monde.
 

Et puis en Bretagne, c’est les Bretons qui font de la musique bretonne (NDLR : j’aime bien les vérités tautologiques…). Tandis qu’il y a pleins de non-Irlandais qui font de l’irlandais.

C’est vrai, alors c’est pas la raison pour laquelle je fais cette musique-là, mais c’est une de celles qui font que je n’abandonnerai jamais cette musique.
 

Et l’autre question : qu’est-ce que tu aimes dans la pratique de la musique irlandaise ?

Pour moi, c’est un peu compliqué de répondre à cette question, parce qu’il y a beaucoup de choses très différentes que j’aime dans la pratique de la musique irlandaise : ma pratique c’est surtout l’accompagnement. L’accompagnement c’est comme le décor de la scène ou de l’histoire que raconte le mélodiste et, suivant la façon dont il raconte l’histoire, j’aime pouvoir changer, adapter ce décor. Notre avantage à nous, accompagnateurs, c’est qu’on a une plus grande liberté de manœuvre. L’inconvénient c’est qu’en session on peut avoir autant de mélodistes qu’on veut, par contre il faut le moins possible d’accompagnateurs.

Je joue avec des gens dans des formations très différentes aussi : ça va de la formation très grosse et très lourde, jusqu’au duo en passant par le groupe standard comme notre groupe Faolan. L’exercice est totalement différent. La formule la plus grosse c’est O’Stravaganza, où on est avec des musiciens baroques italiens, qui sont dans le Giardino Armonico. C’est un ensemble très très connu, des pointures, qui jouent avec des instruments d’époque. Avec eux, il y a des musiciens irlandais et des musiciens bretons. On est pas loin de trente sur scène. C’est énorme. Et à l’inverse, tu as la formule de duo que je pratique actuellement avec Sophie Bardou. Et dans les deux types de formations, ce sont des plaisirs énormes.

Pour moi, la pratique de la musique irlandaise, c’est aussi le fait de pouvoir être dans des ambiances vraiment différentes. Il y a des périodes où je préfère tel genre de formation, plutôt le groupe, ou plutôt le duo, la petite formation. Mais il n’y en a pas un que je mets au-dessus de l’autre. J’aime bien faire les deux. Si il y a un que je ne fais pas, ça va me manquer.
 

Finalement, les deux sont complémentaires …

Exactement. Dans le duo, ce qu’il y a d’incroyable, c’est la complicité que tu peux avoir. C’est l’intimité qui nous donne la souplesse, qui nous permet de raconter nos histoires d’une façon différente à chaque fois, rien n’est figé. Et dans le groupe, ce qui est incroyable, c’est la puissance, et les différentes couleurs que tu peux avoir. Tu ne peux pas comparer l’un avec l’autre.

Mais on parle toujours de musique, d’émotion, de partage aussi. C’est un environnement très varié.

Il y a aussi Mugar, le groupe celto-berbère. Avec les berbères, ce sont des rencontres vraiment intéressantes. De toute façon, rencontrer les gens par le biais de la musique, pour moi, c’est une relation qui est totalement différente. Je trouve que tu vas plus vite à l’essentiel. Tout de suite tu as une intimité, tu partages quelque chose. Quand tu rencontres quelqu’un qui évolue dans un milieu très différent du tien, il y a une distance réciproque. Mais là, le rapprochement est beaucoup plus rapide.
 

Et il y avait quelque chose qui t’attirait particulièrement dans le fait de te mêler, toi, en tant que musicien irlandais, à des musiciens de culture différente ?

Oui, c’est passionnant. Pour reprendre l’exemple de Giardino Armonico, qui sont vraiment des stars, c’est le top du baroque, il faut bien imaginer que par rapport à eux, nous on est de vulgaires péquenots. Malgré tout, nous on a notre langage. Et donc on partageait avec eux. J’ai énormément discuté avec eux. C’est passionnant évidement, de pouvoir échanger avec ces musiciens-là. Et je me rendais compte que, si tu vas un peu au fond des choses, ils sont dans le même truc que nous.

Par exemple, je discutais avec le contrebassiste. Là-bas, ils ont tous des instruments d’époque, avec les archets à l’envers. Et je lui disais : « Mais comment tu l’accordes, ta contrebasse ? J’ai l’impression que c’est pas accordé comme d’habitude. » Il me dit : « Ah, non non non ! » Je lui dis : « Mais alors pourquoi ? Avant, ça s’accordait différemment ? » Et il me répond : « Ah non, ce qui se passait avant, moi, je m’en fous ! Ce que je veux, c’est que ça sonne bien. Par rapport à certains morceaux, ce que j’aime bien, c’est l’accorder comme ça, et tu vois, tout d’un coup, il y a un son différent. »

Et nous, en irlandais, c’est exactement ce qu’on fait.
 

Tu joues avec la sensation, et pas tellement d’après ce qui doit être fait.

C’est ouvert. Ce que l’on demande, c’est que ça sonne. Et que tu puisses te débrouiller avec ton truc. Si tu prends l’exemple du bouzouki irlandais, qui date des années 60 au plus tôt, il y a plein d’accordages différents. Et moi, en tant que prof, je ne dis pas : « ça s’accorde comme ça. » C’est ouvert, chacun fait comme il veut. Et chacun va trouver la sonorité qu’il veut. Eh bien eux, O’Stravaganza, ils sont exactement dans le même délire. À un niveau qui est incroyable. Et par rapport à la musique classique, où les choses sont fixées une bonne fois pour toutes, on est beaucoup plus proche. On se rencontre complètement. Le son, la matière que l’on peut dégager du truc, c’est ça qui nous intéresse. Ça me fait penser, en irlandais, à ce son qu’on entend avec une paire de mélodistes qui jouent à l’unisson, parfaitement ensemble dans le rythme et dans le groove, c’est comme un nouvel instrument.
 

Finalement, quels conseils pourrais-tu donner à tes élèves ?

Pour moi, c’est une question extrêmement difficile, parce que concernant mes élèves, la réponse est différente pour chacun. Chacun vient d’horizons différents. Personne ne rencontre les mêmes difficultés. Entre les autodidactes complets, entre ceux qui ont abordé la musique avec le classique, qui ont un bagage énorme, mais possiblement une déformation, il faut essayer de trouver la généralité, le point commun, c’est très très difficile.
 

Qu’est-ce que tu conseillerais ? Tu conseillerais d’écouter beaucoup d’irlandais, d’aller à des sessions, d’aller à des concerts ?

Par rapport à ça, je rejoints totalement l’opinion de Sophie Bardou, avec qui j’ai énormément échangé sur la classe d’approfondissement créée il y a quelques années. Cette classe, je l’ai élaborée avec elle. Elle m’a beaucoup aidée pour ça, c’est un truc commun. Donc on échange énormément pédagogiquement et par rapport aux problèmes qu’on rencontre. Et je partage son point de vue : le plus important, c’est d’écouter la musique.

Parce que, il faut se rendre compte que, moi, quand j’ai commencé cette musique-là, on n’avait pas du tout les outils qu’il y a maintenant. D’abord, il n’y avait pas de stage. Ça n’existait pas. Il n’y avait pas de cours, évidemment, encore moins. Les stages sont arrivés après, avec des musiciens irlandais qui étaient invités. Et donc, on n’avait qu’une ressource, c’était les disques. Après, il y avait les concerts, mais les concerts, c’était au mieux un concert par an. C’était marginal. Donc il fallait bien faire avec ce qu’on avait. Et donc, ce n’était que l’oreille – bon, c’est une musique orale, c’est comme ça qu’ils travaillent eux aussi. Donc la première chose à faire, c’est effectivement d’écouter.

Et après, regarder. C’est vrai qu’on apprend énormément en regardant les gens : pourquoi il fait ça, comment il fait ça. Par exemple, avant de faire du bouzouki, je faisais de la guitare et je connaissais l’accord DADGAD mais je ne l’utilisais pas pour accompagner l’irlandais. Et puis j’ai vu Bothy Band sur scène. Juste en regardant Mícheál Ó Domhnaill, le guitariste, j’ai pu repérer ses positions de base et depuis je n’ai jamais accompagné en accord normal. Et tout le monde peut faire ça.

Donc aller à des concerts, oui bien sûr. Aller en session, oui aussi, mais en respectant certaines règles. La session c’est dans un pub et quand on est dans un pub, on est dans un lieu public. Ça peut être un peu dissuasif pour les gens qui veulent découvrir la musique irlandaise de tomber sur une session de débutant. Une fois de plus comme le dit Sophie, ce sont les « bons » qui doivent mener.

Comme je le dis en cours à chaque début d’année, c’est de la musique de danse, donc la règle numéro un c’est de respecter le rythme.

Tiens : un autre conseil. C’est un exemple que j’ai souvent vu à Paris : il y en a qui s’amènent au pub, ils s’installent, ils sortent leur instrument, et ils jouent. Mais il y a un problème énorme : c’est que la première chose que tu dois faire avant de jouer, c’est t’accorder. C’est une règle de base, qui est commune à toutes les musiques.

Après, il y a tout le côté social qui est tout à fait culturel en Irlande et qu’on a tendance à ignorer à Paris. Pour comprendre ça, le mieux c’est de vivre la session là-bas. Sinon être attentif aux autres c’est déjà un début.
 

Finalement, écouter les autres, ne pas vouloir s’imposer, c’est être dans la réception, dans l’accueil des autres.

Exactement, parce que la musique en général c’est quand même ça. Et cette musique-là en particulier, c’est vraiment ça. Donc si on fait l’impasse là-dessus, autant arrêter.

Et ce qui est frappant, c’est que quand tu discutes avec les meilleurs, le gratin d’Irlande, ils ont toujours cette humilité-là, de savoir que, de n’importe quel petit pingouin, ils ont toujours quelque chose à apprendre. Tout simplement un truc auquel t’as pas pensé. L’autre il se débrouille avec ses moyens, par contre, il a trouvé un petit truc, là, et ça marche d’enfer. Et si tu es attentif, si t’es pas perché au-dessus de ta grandeur, tu vois et tu apprends de ça.

Toutes ces choses-là sont importantes. À l’atelier d’approfondissement, j’essaye d’appliquer tout ça, je suis là pour vous faire jouer. Mais pas n’importe comment.
 

Tu as quelque chose à rajouter ?

(en souriant) J’adore la musique irlandaise.

Entretien réalisé par Marie de Rochambeau en novembre 2018